Cette crise globale nous montre à quel point, nous, les êtres humains, nous sommes fragiles.
Comment s’approprier et comprendre cette leçon ?
Peut-être en nous rappelant de ne pas prendre nos vies sur terre pour acquises et à bien gérer nos jours, afin que notre cœur parvienne à la sagesse.
Ce virus dépasse les différences ethniques ou les frontières. Ce n’est pas un virus chinois, c’est notre virus. 77 pays ont déjà été touchés par le coronavirus et la liste s’étendra sûrement dans les prochains jours.
Ce virus nous rappelle…
que nous sommes tous membres de la grande famille humaine et que nous avons été tous créés à l’image de Dieu. La couleur de notre peau, la langue que nous parlons, nos accents, nos cultures ne font aucune différence face à cette maladie contagieuse.
Aux yeux de monde, nous sommes tous différents.
Face au virus, nous sommes tous égaux. C’est peut-être l’une des choses que nous enseigne ce virus. Dans les moments de souffrances, les périodes de deuil, nous sommes tous égaux, faibles et à court de réponses.
Nous, les humains, nous aimons tous avoir un certain contrôle sur les choses.
Nous pensons que nous sommes les capitaines et maîtres de notre destinée. La réalité est telle que, de nos jours et plus que jamais, nous ne pouvons réellement contrôler qu’une partie de notre vie.
En effet, nous pouvons veiller au chauffage et la sécurité de nos maisons à distance, nous pouvons transférer de l’argent à travers le monde en un clic via des applications, nous pouvons même surveiller nos corps grâce à l’entraînement sportif et à la médecine.
Toutefois, cette sensation de contrôle n’est qu’une illusion,
une bulle de savon que le coronavirus a fait éclater en nous révélant la vérité : nous ne pouvons pas être totalement maîtres de nos existences.
En Italie
En ce moment, en Italie, les autorités tentent de contenir la propagation du virus en fermant, puis en ouvrant et en fermant à nouveau les écoles.
Quelle est la réaction des hommes face à cette crise ?
Il est facile d’être saisi par la peur et de voir le coronavirus partout où nous regardons : sur le clavier de nos ordinateurs, dans l’air que nous respirons, à chaque contact physique et à chaque coin de rue, en craignant d’être contaminer.
Sommes-nous en train de paniquer ?
Ou peut-être que cette crise nous met au défi de réagir différemment – avec foi et non par la peur. Pas la foi en les étoiles, ni en le destin, ni en une divinité inconnue mais, plutôt, dans la foi en Jésus-Christ, le bon berger qui nous dit qu’il est la résurrection et la vie.
Assurément, Jésus est le seul à contrôler cette situation. Assurément, il est le seul à pouvoir nous guider à travers cette tempête. Avec cette crise, il nous appelle à lui faire confiance et à croire.
À avoir la foi et à ne pas avoir peur.
Riccardo Scalas
IA medie