Boris Onishchenko a été banni des Jeux olympiques de Montréal pour tricherie lors de l’épreuve d’escrime.
Pentathlète soviétique né en 1937, Boris Onishcenko
est arrivé aux Jeux olympiques de Montréal de 1976 en tant qu’athlète redouté et décoré.
Le 19 juillet 1976,
lors de la deuxième journée du pentathlon moderne, dédié à l’escrime, l’U.R.S.S. a évacué la Grande-Bretagne. Onischenko bat Danny Nightingale puis fait face à Adrian Parker.
Pendant l’assaut, le Soviétique reçoit un coup, mais il y a quelque chose qui ne va pas à la fois avec Parker et le technicien Proudfoot : le Britannique déclare qu’il n’a pas été touché et donc les appareils électroniques sont inspectés.
La course continue
jusqu’à ce qu’Onischenko devance Jim Fox. Même scène que lors de la rencontre avec Parker. Fox subit un coup mais ne comprend pas comment il a été touché. Proudfoot s’est cependant rendu compte à l’œil nu que l’épée d’Onischenko s’est retrouvée à plusieurs centimètres de la cible à plusieurs reprises.
L’épée de Boris Onishchenko est minutieusement examinée.
La découverte des juges est terrifiante
À l’intérieur du garde, là où l’arme est tenue, un circuit électrique qui est relié à un petit bouton est découvert. Lorsqu’il est activé, il fausse le contact avec l’adversaire et accorde le jab.
La chute de Boris Onischenko a commencé à ce moment précis.
Il est aussitôt exclu de la compétition, alors que ses coéquipiers sont graciés car il est clair que c’est une initiative de l’athlète. Boris Onischenko est renvoyé à Kiev à la hâte, aussi pour échapper à la colère de ses compatriotes en compétition à Montréal.
Peu de temps après, il a été contacté par le dirigeant soviétique
Leonid Brejnev, qui le congédie de manière déshonorante de l’Armée rouge. Il lui inflige aussi une amende de 5000 roubles et le prive de toutes les récompenses sportives.
Après être devenu chauffeur de taxi à Kiev
on n’en a plus jamais entendu parler.
Errico Giuseppe Foti & Mauro Baldassari (II A Liceo)